A l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes,
le collège s’engage et sensibilise les élèves aux violences (et cyberviolences) sexistes et sexuelles.
Au CDI, une table thématique avec des ressources permet aux élèves de s’informer et d’être ainsi plus armé.e.s pour réagir ou solliciter de l’aide en cas de besoin.
Définition
Le sexisme ou les violences sexistes peuvent être définis comme une attitude discriminatoire ou préjudiciable basée sur le sexe, le genre ou la sexualité d’un individu. Cette attitude peut se manifester sous forme de violence verbale, physique ou encore sexuelle. Bien souvent, le sexisme est la conséquence de l’intégration des stéréotypes de genre.
Les propos sexistes constituent une violence et sont punis par la loi. Les peines encourues peuvent atteindre jusqu’à 1 an d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.
- injure sexiste non-publique 1 500 euros d’amende (art. R625-8-1 du Code pénal)
- injure publique 12 000 euros (art. 33, loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse)
- injure sexiste publique 1 an de prison et 45 000 euros d’amende (idem)
Le cybersexisme désigne les violences qui se déploient à travers le cyberespace («en ligne») dans le but d’insulter, harceler, humilier, répandre des rumeurs, ostraciser, exercer une coercition externe et qui contaminent l’espace en présentiel («hors ligne») ou inversement.
Le cybersexisme touche majoritairement les filles mais contribue à imposer les normes de féminité et de masculinité aux deux sexes, garçons et filles.
Le cybersexisme réduit ainsi les filles à leur apparence physique et vise à contrôler leur sexualité tout en survalorisant la virilité et la sexualité des garçons.